32% des musulmans interrogés considèrent comme «souhaitable» l’instauration de la charia au Royaume-Uni d’ici 20 ans

Le sondage que tout Occidental devrait méditer

· Tendances mondiales

Quiz :

Q1 : Quel % de musulmans britanniques estime que le Hamas a commis desmeurtres et des viols en Israël, le 7 octobre ?

Q2 : Quel % de musulmans britanniques pensent que les juifs ont tropd’influence sur la politique du gouvernement britannique ?

Q3 : Quel % de musulmans britanniques ont une «sympathie» pour le Hamas ?

Q4 : Quel % des musulmans britanniques ont une opinion «positive » dudjihad

Q5 : Quel % de musulmans britanniques souhaite aussi l’implantation desalles de prières dans les lieux non-religieux, comme dans les entreprises ou les écoles ?

Q6 : Quel % de musulmans britanniques veulent rendre illégalel’homosexualité ?

Q7 : Quel % de musulmans britanniques considèrentcomme « souhaitable » l’instauration de la chariaau Royaume-Uni d’ici 20 ans

 

Réponses : 24% – 46% – 46% – 22% – 63% – 27% - 32%

Seul un musulman britannique sur quatre estime que le Hamas a commis des meurtres et des viols en Israël, le 7 octobre, révèle un sondage du groupe de réflexion Henry Jackson Society.
Une étude extrêmement inquiétante. Alors que les faits divers sordides sur fond religieux se multiplient en Europe, le groupe de réflexion Henry Jackson Society, basé à Londres, a publié dimanche les résultats d’un sondage en ligne, réalisé par la société de recherches J.L. Partners. Ont été questionnés entre le 16 février et le 13 mars dernier 1000 musulmans britanniques de plus de 18 ans.

Relayés par le Telegraph, le Daily Mail et des anthropologues telles que Florence Bergeaud-Blackler, chargée de recherches au CNRS et spécialiste de l’islampolitique ces résultats sont aussi alarmants que spectaculaires. L’on y apprend notamment - et c’est la donnée la plus relayée dans les médias - que seulement 24% des sondés admettent que le Hamas a perpétré des meurtres et des viols en Israël lors de l’attaque terroriste du 7 octobre. 39% estiment que le mouvement islamiste n’a pas commis de telles exactions, quand 38% déclarent «ne pas savoir ».

L’étude, consultée en détail par Le Figaro, indique également que 46% des interrogés pensent que les juifs ont trop d’influence sur la politique du gouvernement britannique - quand 18% «ne savent pas» - ; que 72% estiment qu’Israël porte une «initiative raciste» ; et que 46% ont une «sympathie» pour le Hamas, contre seulement 3% pour Israël.

Une large majorité favorable aux salles de prières à l’école ou en entreprise

Mais ce sondage ne s’arrête pas là. Selon lui, pas moins de 32% des musulmans interrogés considèrent comme « souhaitable » l’instauration de la charia au Royaume-Uni d’ici 20 ans. 45% «ne se prononcent pas ». 22% des musulmans ont également une opinion «positive » du djihad (que l’on peut traduire communément soit par « guerre sainte », soit par «lutte pour rester dans le chemin de Dieu»). 29% ont une opinion «ni positive,ni négative ».

52% des musulmans ayant répondu à l’étude souhaitent l’interdiction de toute représentation (image ou dessin) du prophète Mahomet au Royaume-Uni. 24% ne se prononcent pas ou ne savent pas. Une large majorité des sondés (63%) souhaite aussi l’implantation de salles de prières dans les lieux non-religieux, comme dans les entreprises ou les écoles.

Autre donnée importante : l’obligation pour les écoles et les hôpitaux « d’utiliser » de la nourriture halal - 57% des musulmans sondés y sont favorables, quand 30% n’ont pas désiré se prononcer. 27% veulent aussi rendre illégale l’homosexualité, et 45% se disent «ni pour, ni contre » ou avancent «ne pas savoir ». Enfin, dernier point : seuls 3% des sondés ont une opinion positive de l’État islamique.

Le groupe de réflexion Henry Jackson Society, basé à Londres et fondé en 2005, se décrit comme non-partisan, mais a régulièrement été qualifié de néolibéral ou de conservateur. En 2017, après qu’un responsable de la police londonienne avait pris la parole lors d’un événement organisé par la Henry
Jackson Society, le Conseil musulman britannique avait critiqué le think-tank pour ses positions sur les musulmans. «Nos services de police ne devraient pas soutenirune organisation qui ne cesse de diaboliser la communauté musulmane», avait dit le Conseil, selon le média Middle East Eye.