Je souhaite partager avec vous des informations capitales concernant la montée de l'islamisation en France,
en lien avec les flux migratoires, d'après une analyse récente de l'Observatoirede l'Immigration et de la Démographie.
Transmission religieuse : Les études de l'Ined-Insee montrent que 91 % des enfants élevés dans des familles musulmanes conservent leur religion à l'âge adulte, contre 67 % des enfants issus de familles catholiques.
Immigration et démographie : En 2022, 61 % des bénéficiaires de premiers titres de séjour en France venaient de pays à majorité musulmane, soulignant un renforcement démographique de cette population.
Noms et pratiques religieuses : Entre 1997 et 2021, la proportion denouveau-nées de sexe masculin portant des prénoms arabo-musulmans a été multipliée par 2,6.
En 2023, un nouveau-né sur cinq portait un prénom arabo-musulman.
De plus, le port du voile islamique chez lesfemmes musulmanes a progressé, passant de 18 % en 2008-2009 à 26 % en 2019-2020, atteignant 46% parmi les femmes d'origine turque et du Moyen-Orient.
Ces données mettent en évidence une corrélation entre les flux migratoires et le renforcement des pratiques et identités islamiques en France.
Il est crucial de prendre en compte ces éléments dans les débats sur les politiques d'immigration et d'intégration de notre pays.
Catherine Goyard
Secrétaire générale d’Avenir de la Culture
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Les prières de rue sont-elles interdites en France ?
Prier dans la rue n’a jamais été illégal dans notre pays, bien qu'il y ait une condition.
Depuis plusieurs jours, les habitants de Clichy-la-Garenne dans les Hauts-de-Seine protestent (devant la mairie) contre la fermeture de leur salle de prière. Ils organisent notamment des prières dans la rue, n’ayant plus de lieu où se réunir.
(-) Il n’existe pas de loi en matière de prière de rue, et pour cause, ces dernières ne sont pas interdites en France.
D’après la déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, qui figure dans le préambule de la Constitution, nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi. La liberté de conscience garantit donc le droit de prier dans la rue. La seule limitation à ce droit concerne le possible trouble à l’ordre public qu’elles pourraient constituer, comme par exemple l’obstruction non autorisée d’une voie de passage.