Autre adversaire de l'Occident, l'empire néo-ottoman d’Erdogan
qu’est devenu laTurquie.
Non seulement Erdogan ne reconnaît toujours pas les 3 génocides anti-chrétiens opérés par les Turcs entre 1914 et 1923 contre les Arméniens, les Assyriens et les Grecs pontiques d'Anatolie, mais il conduit
depuis quelques année une politique agressive de reprise de conquête sur ces peuples chrétiens déjà fort malmenés par ces prédécesseurs. Il développe un concept panturc ou pantouranien visant à la réunification (sous sa coupe) des pays turcophones d'Asie centrale, dans une sorte de néo empire ottoman. La poursuite de ce rêve insensé l'incite à vouloir créer dans le sud de la province arménienne du Syunik le corridor de Zanguezour, couloir de transport qui donnerait à l'Azerbaïdjan un accès sans entrave et sans points de contrôle arméniens au Nakhitchevan et par la-même à la Turquie qui serait de ce fait reliée aux républiques turques d'Asie centrale. En conséquence l'Arménie est en grand danger de disparition. Déjà la Turquie a fortement aidé l'Azerbaïdjan à s'emparer du Haut Karabagh (berceau de l'Arménie depuis 25 siècles) et à y opérer un ethnocide total de ces 120 00 habitants dont la presse occidentale segarde bien de faire état, toute occupée qu'elle est à s'indigner de la légitime riposte d'Israël contre l'organisation terroriste du Hamas dans la bande de Gaza.
L'invasion du Haut Karabagh n'a été rendue possible que par la trahison de Poutine qui a lâché les Arméniens, pourtant alliés historiques de la Russie que celle-ci, en outre, était censée protéger dans le cadre de l'Organisationdu Traité de Sécurité Collective (OTSC), une organisation intergouvernementale
à vocation politico-militaire chapeautée par la Russie et dont l'Arménie comme l'Azerbaïdjan étaient signataires.
Aujourd'hui, les deux principaux pays qui soutiennent résolument les Arméniens sont l'Iran (qui depuis toujours redoute un encerclement turc) et (très récemment) la France, qui toutefois n'est guère suivie par l'Union Européenne. Faisant suite à la signature de récents accords de coopération militaire avec la
France, le premier ministre arménien vient d'annoncer qu'Erevan "suspend" la coopération avec l'OTSC. Cela marque probablement le début d'un revirement géopolitique vers l'Occident.
La Turquie,déjà avant Erdogan avait entamé cette politique d'expansion aux détriments des
intérêts occidentaux. Son armée occupe en 1974 la partie orientale de larépublique indépendante de Chypre (membre de l'Union Européenne) en 1974 soit plus de 38% du territoire alors que la population turque ne représentait que 18% de la population totale de l'île. Ankara est la seule à reconnaître internationalement depuis 1983 le nord de Chypre comme lui appartenant au travers de la République turque de Chypre du Nord, qui subit en fait un gouvernement sous administration turque. Et depuis la Turquie fait venir des colons pour turquiser de plus en plus l'île.
La Turquie encourage l'immigration syrienne en Europe quand elle ne l'instrumentalise pas pour opérer un véritable racket financier sur les pays de l'UE.
La Turquie fragilise l'OTAN : elle y retarde l'entrée de la Suède (à qui elle reproche d'avoir laissé brûler en public des images du Prophète). Elle joue sur les deux tableaux en achetant également du matériel militaire russe.
La Turquie fait la guerre aux alliés de l'OTAN contre Daesh que sont les Kurdes de Syrie. Depuis 2019, à travers diverses opérations militaires, la Turquie vise la création d’une zone tampon au nord de la Syrie (dans le Rojava) qui lui permettrait d’éradiquer la résistance kurde syrienne (YPG), d’y relocaliser les réfugiés syriens présents en Turquie (et d'y peupler aussi des Turcs) mais également de
revendiquer des droits dans le cadre d’éventuelles négociations sur la Syrie. Cependant ces attaques militaires ouvrent la porte à une résurgence de “l’Étatislamique” (EI) dans la région.
La Turquie conclue un accord controversé de délimitation maritime en novembre2019 entre l’ancien gouvernement libyen d’union nationale (GNA), reconnu par l’ONU et basé à Tripoli, et le gouvernement turc. Cet accord permet à Ankara de faire valoir des droits sur de vastes zones en Méditerranée orientale, au grand dam de la Grèce et de l’UE.
Ankara réclame depuis des années la concession d’une partie de la ZEE de Chypre, au
titre de la République turque de Chypre-Nord. La zone réclamée s’étend sur une large part du flanc oriental de l’île de Chypre, à proximité de la Syrie et du Liban, dans une région potentiellement riche en
gaz. Le gouvernement chypriote, de son côté, s'y oppose et a décidé de mettre aux enchères des blocks d’exploration-production dans la zone réclamée par Ankara, provoquant de vives réactions de la part de la Turquie.
En février2008 Recep Tayyip Erdogan a dénoncé l'intégration de la diaspora turque en Allemagne
en martelant dans un discours prononcé dans la salle omnisports de Cologne-Deutz, puis de nouveau quelques jours plus tard devant le parlement turc à Ankara, que «L'assimilation est un crime contre l'humanité».
La Turquie a accusé l'Allemagne de "pratiques nazies", d'espionnage et d'ingérence et de protéger les « terroristes du PKK», au début du mois de mars 2017 pour avoir empêché des meetings électoraux en faveur du oui au référendum turc du 16 avril et refuser la participation de ministres turcs venus faire campagne auprès de la diaspora turque en Europe, provoquant ainsi une vive réaction à Berlin, Bruxelles et Paris. Les Pays-Bas, qui ont également empêché la venue de ministres turcs, ont été accusés dans les mêmes termes.
Quelques jours plus tard, le président turc Recep Tayyip Erdogan s'en prend cette fois personnellement à la chancelière Angela Merkel comparant son propre régime à celui d’Adolf Hitler : "Quand on les traite de Nazis, cela ne leur plait pas. Ils manifestent leur solidarité. En particulier Merkel", a déclaré Erdogan dans un discours télévisé. "Mais tu a recours en ce moment à des pratiques nazies", a-t-il lancé à l'adresse de la chancelière. "Contre qui ? Mes frères citoyens turcs en Allemagne et les ministres frères" qui ont tenté de se rendre en Allemagne pour faire campagne en faveur de l'extension des pouvoirs
présidentiels en Turquie, a-t-il ajouté. "Le bal masqué est fini !", a-t-il lancé, accusant l'Europe de soutenir des groupes terroristes.
En 2018 lors de l'inauguration (transformée en cérémonie officielle turque) de la mosquée de Cologne (financée par l'Union des affaires turco-islamiques (Ditib), étroitement liée au pouvoir turc) Erdogan a une nouvelle fois appelé l'Europe à lutter contre les "terroristes" du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, séparatistes kurdes) et les partisans de l'opposant Fethullah Gülen, qui ne devraient selon lui "trouver aucun abri" sur ce continent. Il a aussi apporté une nouvelle fois un soutien appuyé au footballeur allemand d'origine turque Mesut Özil, "mis à l'écart" en raison de ses origines. Le joueur a claqué la porte de la "Mannschaft", accusant de "racisme" une partie de la fédération. Il avait été au cœur d'une polémique en posant, en pleine campagne présidentielle turque, avec M. Erdogan.
La Turquiea offensé la France (à travers son président) en octobre 2020 déclarant à un
télévision turque : « Tout ce qu’on peut dire d’un chef d’État qui traite des millions de membres de communautés religieuses différentes de cette manière, c’est : “Allez d’abord faire des examens de santé mentale” », a déclaré M. Erdogan, qui, il y a deux semaines, avait dénoncé comme une provocation les déclarations du président français sur le « séparatisme islamiste » et la nécessité de« structurer l’islam » en France. L’Élysée a par ailleurs noté « L’absence de message de condoléances et de soutien du président turc après l’assassinat de Samuel Paty », l’enseignant décapité dans un attentat islamiste, à proximité de son collège de la banlieue parisienne. La présidence française relève aussi les « déclarations très offensives [de Recep Tayyip Erdogan] de ces derniers jours, notamment sur l’appel au boycott des produits français ».
Erdogan, invité le 17 novembre 2023 à dîner à la chancellerie, a réitéré ses tirades contre Israël, un «Etat terroriste», et pour son éloge du Hamas, une «armée de libération».
En conséquence SauvNat milite pour que :
La France et l'UE intensifient leur coopération militaire (et autres) et s'engagent à aider l'Arménie (plus ancien pays chrétien dans le monde) dans sa légitime reconquête du Haut-Karabagh.
La France et l'UE aident la République de Chypre (Nicosie) à chasser l'armée turque de l'île et les colons dont elle a permis l'implantation pour réunifier l'île.
La France et l'UE soutiennent la Grèce, la République de Chypre (Nicosie) dans la préservation de leur intérêts pétroliers en méditerranée.
La Turquie soit reconfigurée au profit d'une nation Kurde indépendante, de la restitution de la Thrace à la Grèce, de la cession de territoires permettant un accès à la mer de l'Arménie, de la cession de Trébizonde à la Grèce, de la restitution à la Syrie du Sandjak d’Alexandrette comportant aussi la cité d’Antioche, qui abritait le patriarcat d’Orient et cédé par les autorités mandataires françaises à la Turquie en 1939, malgré les aspirations de la Syrie, à laquelle il appartenait depuis la fin de la Première Guerre mondiale et dont il constitue le débouché naturel de la Syrie du Nord (d’Alep et de la Djezireh) et de l’Irak vers la Méditerranée.
La Turquie sorte de l'OTAN et l'Arménie comme la Géorgie y entrent. La Turquie pouvant toujours adhérer à un traité de coopération militaire avec l'OTAN mais sans y plus exercer d'influence délétère.
La Turquie ne puisse jamais devenir membre de l'UE dont elle bafoue en permanence les valeurs et les intérêts.