1 - La légitimité du sionisme, le faux problème des réfugiés palestiniens
Le sionisme est totalement légitime et les juifs, comme tout peuple, ont vocation à habiter la terre de leurs origines surtout s'ils en ont été initialement chassés par la violence et la force.
D’autant que l'État d'Israël représente la protection ultime des juifs contre les pogroms (qui, on l’a vu le 7 octobre, ne sont malheureusement pas près de disparaître).
Cependant, la survie d'Israël dans ses frontières actuelles qui n'offrent pas de profondeur stratégique (moins de 30 kilomètres dans sa plus petite largeur) n'est pas assurée tant qu'elle ne jouira pas de la pleine possession de la bande de Gaza et de la Cisjordanie.Les Palestiniens ne sont d’ailleurs pas le peuple d'origine de la Palestine qui était initialement occupée par un peuple indo-européen les Philistins qui ont donné son nom à la région.
La solution des deux États n'est pas viable car on a vu comment les Palestiniens de Gaza, à qui pourtant Israël avait donné toute leur autonomie ont soutenu une organisation terroriste le Hamas qui persévère dans ses crimes antisémites les plus horribles.
La seule solution viable pour Israël est le déplacement des Palestiniens de Gaza en Égypte et de Cisjordanie en Jordanie. Les Palestiniens ne s’étant jamais distingués culturellement des Arabes de la région, ils retrouveront dans ces deux pays frères la même religion, la même langue, la même géographie. Pourquoi les pays arabes de la région qui font venir des millions de travailleurs immigrés souvent de religion chrétienne (comme les Philippins) refuseraient-ils le droit sacré de l'asile à leurs frères de la Ouma ? Pourquoi refuseraient-ils de faire à leur tour ce qu'ils ont imposé à tant d'autres pays de subir : encore récemment l'Arménie chrétienne contrainte d'accueillir la totalité de la population frère du Haut-Karabakh que les Azéris musulmans ont expulsé en totalité de leurs terres ancestrales occupées depuis plus de 25 siècles.
Si les camps de réfugiés palestiniens existent encore à Gaza comme dans d’autres pays arabes de la région c'est que ces derniers s’y sont ingéniés à les faire perdurer. Car pour un musulman il est insoutenable qu'un ancien « dhimmi » ou citoyen de seconde zone (l’équivalent de l’untermensch nazi) comme le juif puisse retrouver sa dignité et sa terre ancestrale même si celle-ci ne représentent que 0,17% de terres arabes de la région ! Et que pour tout bon musulman Israël est finalement le pays à abattre. Et que l'abcès de fixation palestinien est le meilleur moyen d’y parvenir. C'est pour cette raison que la Ligue arabe avait le 9 mars 1959, par la résolution n°1547 encourager les pays accueillant les réfugiés palestiniens à ne pas leur octroyer la nationalité du pays d'accueil pour « éviter la dissolution de leur identité et protéger leur droit à retourner sur leur patrie ». D’ailleurs ce décret fut critiqué en son temps par l'UNRWA (pour une fois lucide) qui jugea que : "Les États arabes ne souhaitent pas résoudre le problème des réfugiés. Ils désirent le conserver comme une blessure ouverte, un outrage aux Nations unies et une arme contre Israël. Il leur importe peu de savoir si les réfugiés vivent ou meurent."
Si la France avait agi de la même manière en 1962 avec le million de rapatriés d'Algérie ou l’Allemagne avec les 11 millions réfugiés allemands de Russie et d'Europe centrale dans les années 1945-1948, ils auraient certainement, eux aussi, créé des camps de réfugiés toujous visibles et des apprentis terroristes toujours actifs. Alors qu’ils les ont accueillis et intégrés pratiquement sans problèmes. Même les Tatares musulmans de Crimée chassés de leurs terres et exilés d’office par Staline se sont réinsérés dans leurs nouveaux territoires sans qu'il y ait eu nécessité de créer des camps de réfugiés et de commettre des attentats terroristes.
Non seulement l’intégration de ces peuples déplacés s'est faite en très peu de temps et pratiquement sans violence mais souvent elle a stimulé l'économie des pays d’accueil. Pourquoi en irait-il différemment pour les Palestiniens ? Si on ne s'acharnait à les instrumentaliser pour affaiblir ou détruire l'État d'Israël.
Les propositions de SauvNat :
L'Union européenne et d'une façon plus générale l'Occident n'a pas à financer les arabes de Gaza et de Cisjordanie : c’est aux pays arabes de la région de le faire en particulier aux pétromonarchies qui ont suffisamment racketté l'Occident avec les prix du gaz et du pétrole pour ne pas lui appliquer la double peine d'avoir à financer également leur carence d'intégration de leurs frères palestiniens. D'autant que les fonds occidentaux ont été détournés par le Hamas à des fins militaires contre Israël (fabrication de centaines de kilomètres de tunnels etc.).
Le Hamas ayant lâchement assassiné plus de 42 citoyens français et tenant en otage encore 3 de nos ressortissant (sur 14 initialement), il conviendrait que tout Français manifestant en faveur du Hamas soit immédiatement déchu de sa nationalité française pour activité antifrançaise ou fait de collaboration avec l'ennemi. Car le Hamas comme tous les groupes islamistes est notre ennemi d'abord parce qu'il se veut comme tel étant l'ennemi des valeurs occidentales.
L'Union européenne doit renforcer son soutien diplomatique et sa coopération, en particulier militaire, avec l'État d'Israël, qui est aux avant-postes de l'Occident démocratique dans une région où la démocratie n'est pas de la loi du genre.
2 - La légitimité d'Israël en Palestine
Il n’y a jamais eu d’État arabe palestinien en Israël, à Jérusalem ou en Judée-Samarie. La Palestine était une région, pas un pays. Les Romains ont rebaptisé la région du nom de « Palestine » d’après les ennemis des Israélites, les Philistins, qui n’étaient pas Arabes.
Les Juifs sont le peuple indigène d’Israël, y compris la Judée-Samarie et Jérusalem.
Les premiers habitants connus de la Palestine historique furent les Cananéens, qui n'ont rien de commun avec les Palestiniens arabophones actuels. Le terme de Cananéen peut être considéré
comme un synonyme du mot Phénicien.
Le mot « juif » vient de la « Judée », parce que c’est là que vivait le peuple juif (la Jordanie
a rebaptisé la Judée-Samarie « la Cisjordanie »).
Les rois et les royaumes juifs ont régné en Judée-Samarie pendant des centaines d’années (c. 1020 avant JC - 597 avant JC).
Les juifs constituent le plus grand groupe religieux de Jérusalem depuis au moins le premier recensement de 1844. En 1863, la ville comptait 21 000 habitants, dont 10 000 juifs, 8 000 musulmans et 3 000 chrétiens. À partir de 1893, la majorité de la population de la ville était constituée de Juifs.
Jérusalem est mentionnée presque 700 fois dans les livres saints du judaïsme. Jérusalem n’est pas mentionnée dans le livre saint de l’islam, le Coran.
Depuis des millénaires, les Juifs prient pour Jérusalem tous les jours et prient face à Jérusalem. Les musulmans prient face à la Mecque, et n’ont pas de prières pour Jérusalem. Pendant plus de 3000 ans, il y a toujours eu une présence juive en Israël, même après les conquêtes et les dispersions du peuple juif. Parmi les nombreux événements marquants de l’histoire juive en Israël, mentionnons les patriarches juifs (Abraham, Isaac et Jacob) et les matriarches qui s’installent en Israël et sont enterrés à Hébron,
en Israël – site de la communauté juive la plus ancienne et pratiquement continue du monde. (XVIIe siècle avant notre ère)
Exode d’Égypte vers Israël (XIIIe siècle avant notre ère) puis retour en terre de Canaan grâce à Moïse.
La Palestine historiquement, correspond à Canaan, à la Terre d'Israël et fait partie de la région de Syrie. Dans les traditions abrahamiques, elle est LA Terre promise aux enfants d'Israël, LA Terre sainte du christianisme et UNE terre sainte de l’islam.
On appelle Cananéens les habitants de ce territoire à l'âge du bronze, plus spécifiquement au IIe millénaire av. J.-C. Dans le récit biblique, Canaan désigne la Terre promise aux Hébreux, par Dieu (Yahweh) à Abraham. Elle désigne la région comprise entre la mer Méditerranée et le Jourdain, avant sa conquête par Josué et les tribus d'Israël sorties d'Egypte. Le terme proviendrait selon ce texte du nom de Canaan, petit-fils de Noé. Les Cananéens sont présentés de façon négative : ce sont des idolâtres habitant la Terre promise, que les Hébreux doivent anéantir afin d'en prendre la possession, suivant la volonté divine, sans jamais y arriver.
Entre 1500 à 1200 av. J.-C., les cités cananéennes sont placées sous la coupe du Nouvel Empire égyptien. Au début du XIIe siècle av. J.-C. la domination égyptienne sur Canaan s'achève, avec l'émergence de nouvelles populations qui
reprennent en grande partie l'héritage cananéen : les Phéniciens sur la côte nord (Liban actuel), les Philistins arrivés de l'extérieur pour s'établir sur le littoral méridional, et Israël dans les hautes terres de l'intérieur.
Les Philistins était un des peuples de la mer indo-européens d’Anatolie et des îles de la Méditerranée orientale, qui furent attirés par le Croissant Fertile, vers l’ouest et le sud, à partir de la fin du 13ème siècle.
Après leurs affrontements avec les Égyptiens, les Philistins se sont fixés sur la bande côtière du sud-ouest de la terre de Canaan c'est-à-dire dans une région longeant la Méditerranée depuis l'actuelle bande de Gaza jusqu'à Jaffa. S'intégrant à la population cananéenne locale, ils y fondent des entités politiques, qui deviennent avec le temps des cités-États dirigées par des rois apportant avec eux des traits de la culture de leurs régions d'origine, tout en se mêlant aux populations locales.
Après une première période de constitution d'une identité philistine, la culture qui en résulte est majoritairement de type levantin et ouest-sémitique, mais elle préserve quelques traits rappelant leur héritage égéen et chypriote durant
les premiers siècles du Ier millénaire av. J.-C.
Les Philistins sont surtout connus par la Bible, où ils sont les ennemis mortels des Israélites, pour qui ils constituent une menace militaire et culturelle de premier ordre dès leur installation, s'emparant de terres de leurs adversaires. Bien que le récit de ces luttes, qui comprend des épisodes célèbres tels que l'histoire de Samson et Dalila et le combat de David contre Goliath, soit généralement tenu pour peu fiable historiquement dans le détail, on considère que ces guerres ont fortement contribué à l'émergence de l'identité et de la royauté israélites.
Si la Philistie en tant qu'entité politique disparut à la fin du vie siècle av. J.-C., le nom hellénisé de Palestine (Palaistinê) apparaît dans les écrits d'Hérodote au Ve siècle av.J.-C. Il parle de Palestine de Syrie pour désigner les régions levantines proches de l'Égypte.
Première période du Temple (c. 960-586 avant notre ère)
Retour en Israël autorisé par le roi perse Cyrus (538-515 avant notre ère) après que les Juifs eurent été exilés à Babylone en 586 avant notre ère.
Période du Second Temple (538 avant notre ère - 70 après notre ère)
Révolte maccabéenne de 25 ans, depuis les bases de Beit El, en Judée (167-142 avant notre ère)
Maccabées reconsacre le Second Temple à Jérusalem (164 avant notre ère)
Âge des Tanaim (grands rabbins enseignants, y compris R. Akiva) (100-200 après notre ère)
Révolte de Bar Kochba (132-135 EC)
Loi orale juive (Mishna) écrite en Galilée, en Israël (170-200 EC)
Le Talmud de Jérusalem est écrit en Tibériade, en Israël (IVe siècle EC)
La Palestine byzantine comprenait une majorité samaritaine (juive orthodoxe) en Samarie, juive en
Galilée et dans les autres régions, chrétienne, composé de Melchites, locuteurs du grec et de l’araméen. En 542, une épidémie de peste bubonique survient et fit périr un tiers de la population.
En 1118, un certain nombre d’anciens croisés épousent des femmes arabes et adoptent nombre de coutumes orientales, formant une population appelée les « poulains ». Des persécutions
forcent les Juifs à l'exil en grand nombre, ainsi que les musulmans.
Finalement, les croisés tentent une colonisation de peuplement latin qui ne durera guère, le clergé latin refusant d'accorder l'égalité aux Arméniens.
Après avoir fui l’Espagne, le célèbre scolastique Nachmanides de la Torah (Ramban) construit une synagogue et installe la yeshivain Jérusalem, dirige la synagogue à Akko, en Israël, et meurt à Israël (1267-1270 EC).
La synagogue Ramban est déplacée dans laville d’Ould, à Jérusalem (1270 EC) et utilisée activement pendant des centaines d’années par la suite
La communauté juive de Sfat, en Israël, prospère (à partir du XIVe siècle) et devient le berceau du mysticisme juif, de la Kabbale (à partir du XVIe siècle).
Des synagogues immobiles et actives sont construites à Sfat (à partir du XVe siècle)
Le rabbin Joseph Caro rédige et publie l’influent Code de droit juif (Shulchan Aruch) à Sfat, en Israël (XVIe siècle)
La première synagogue Hurva estconstruite à Jérusalem (1700) puis détruite par les musulmans (1720)
Deuxième Hurva synagogue est construite (en 1864), devient un centre du quartier juif de Jérusalem, puis est explosé par les Jordaniens en 1948.
Israël est tombé dans la désolation sous la domination ottomane (1517-1917), et était alors peu peuplé. Mark Twain, le célèbre romancier américain a écrit en 1867 qu’Israël était un « pays désolé [...] Nous
n’avons jamais vu un être humain sur toute la route [...] Il n’y avait pratiquement aucun arbre ou arbuste nulle part. »
Cependant selon le recensement de 1871-1872, la population totale de la Palestine (excluant les
Bédouins) aurait été de 381 954 habitants. Parmi ceux-ci, environ 85 % étaient musulmans (les Druzes étaient aussi comptés dans cette catégorie par les Ottomans), 11 % étaient Chrétiens et 4 % Juifs.
Jusqu’à la fin des années 1960, le monde entier comprenait que le mot « Palestinien » signifiait Juif et que
la « Palestine » était la patrie juive.
Le journal juif israélien s’appelait le « Palestine Post ». L’orchestre juif israélien s’appelait le « Palestine Orchestra ». Le mouvement américain de rétablissement de l’État juif a été appelé la « Ligue américaine pour une Palestine libre ». Le héros juif israélien du film Exodus a déclaré : « Je suis un Palestinien de naissance. »
La Déclaration Balfour de la Grande-Bretagne (1917) et les traités internationaux juridiquement
contraignants, y compris le mandat britannique pour la Palestine confié par la SDN (1922), la résolution de San Remo (1920), le Traité de Feisal-Weitzman (1919), le Traité anglo-américain (1924, une obligation de traité des États-Unis), désignaient la région qui est maintenant Israël, y compris Jérusalem et la Judée-Samarie et la Jordanie actuelle comme un lieu sacré pour la colonisation juive et la reconstitution de la patrie juive.
Cependant en 1922 la Grande-Bretagne a essentiellement réduit de 78% la superficie destinée à une patrie juive, pour créer la Transjordanie, plus tard la Jordanie. Les Juifs n’avaient que 22% des terres désignées pour la patrie juive.
Dans les années 1920-1940, le Grand Mufti de Jérusalem, collaborateur de Hitler Haj Amin al-Husseini, a lancé des pogroms anti-juifs à Jérusalem, Hébron, Safed et Haïfa, dans lesquels des milliers de Juifs ont été mutilés et massacrés. Il a incité la division SS Hanshar a massacré les Juifs
En 1945, l’Organisation des Nations Unies a adopté l’article 80 du Règlement de l’ONU, qui préserve intacts tous les droits conférés au peuple juif par le Mandat britannique pour la Palestine – même après l’expiration du Mandat en 1948. Cela signifiait que l’Israël actuel (y compris la Judée-Samarie) continuait d’être un lieu sacré pour la colonisation juive et la reconstitution de la patrie juive. L’article 80 empêche l’ONU de transférer des droits sur toute partie d’Israël à toute entité non juive, telle que l’Autorité
palestinienne ou un « État palestinien ».
Le Comité spécial des Nations unies sur la Palestine (UNSCOP) a assuré dans son rapport à l'Assemblée générale du 3 septembre 1947 que les motifs pour lesquels un État juif devait s'établir au Moyen-Orient
étaient centrés sur "des arguments fondés sur des sources bibliques et historiques", la déclaration Balfour de 1917 dans laquelle le gouvernement britannique se déclare en faveur d'un "foyer national" pour les Juifs en Palestine et le mandat britannique sur la Palestine.
En novembre 1947, les Arabes ont rejeté la soi-disant « résolution sur la partition » (Résolution 181 de
l’Assemblée générale des Nations Unies = UNGA qui recommandait le partage de la Palestine entre un État juif et un État arabe, en proposant pour les Lieux saints un « corpus separatum »). Elle contenait une recommandation contraignante de partition de 22 % de la zone légalement désignée pour la
patrie juive en États juifs et arabes (78 % avaient déjà été donnés à la Transjordanie.)
Adoptée par 33 voix (dont les États-Unis et l'URSS), contre 13 et 10 abstentions, la résolution ne sera
jamais appliquée. La violence éclate immédiatement entre les Juifs et les Arabes palestiniens soutenus par des volontaires armés par la Ligue arabe. Les Britanniques décident de partir en se refusant à tout transfert organisé du pouvoir. L'indépendance d'Israël est proclamée le 14 mai 1948 et, le lendemain,
les États arabes voisins entrent en guerre. Le rejet arabe signifiait que la recommandation de partage n’avait aucun effet juridique. Au lieu d’accepter de diviser la patrie juive, les Arabes ont fait la guerre pour essayer de détruire Israël et d’assassiner les Juifs.
La guerre aura pour conséquence la conquête par Israël de la moitié du territoire assigné par l'ONU à l'État arabe. Pour le reste, la Transjordanie s'empare de la rive occidentale du Jourdain qu'elle décide d'annexer en devenant la Jordanie, tandis que l'Égypte administrera jusqu'à la guerre de Six-Jours, en 1967, le territoire qu'elle a conquis : la Bande de Gaza. Par ailleurs, Israël bénéficie également de l'exode
d'une grande partie de la population arabe.
En 1948, six nations arabes ont envahi l’État d’Israël nouvellement rétabli. La Jordanie a capturé et occupé illégalement la partie orientale de Jérusalem (la « vieille ville », y compris le quartier juif) et la Judée-Samarie pendant les 19 années suivantes.
La Jordanie a expulsé, emprisonné et assassiné les résidents juifs de Jérusalem-Est (la vieille ville), détruit 58 synagogues centenaires et vandalisé le cimetière juif vieux de 3000 ans (le cimetière juif le plus ancien et le plus saint du monde) sur le mont des Oliviers à Jérusalem-Est.
Pendant les 19 années d’occupation illégale de Jérusalem-Est et de Judée-Samarie par la Jordanie, les Arabes palestiniens n’ont réclamé aucun État. La Charte de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) de 1964 stipule que l’OLP « n’exerce aucune souveraineté territoriale sur la Cisjordanie ou Gaza »
En 1967, la Jordanie a de nouveau attaqué Israël. Dans la guerre défensive de six jours qui a suivi, Israël a repris Jérusalem-Est et la Judée-Samarie et Gaza, rétablissant la souveraineté juive à Jérusalem réunifiée.
Les lignes dites « d’avant 1967 » (aussi appelées « lignes vertes » ou « lignes de l’armistice de 1949 » ou « lignes suicidaires indéfendables ») ne sont pas des frontières internationalement reconnues. En 1949, Israël et ses voisins (qui avaient tenté de détruire Israël) ont signé des accords d’armistice établissant des « lignes de démarcation d’armistice » à peu près au point où les combats se sont arrêtés après l’invasion arabe d’Israël en 1948.
Les accords d’armistice de 1949 stipulaient que les lignes d’armistice étaient « sans préjudice » pour un règlement politique futur.
Israël n’est pas tenu de retourner dans la zone minuscule située à l’intérieur des « lignes d’avant 1967 ».
Après la guerre des Six Jours de 1967, la résolution 242 du Conseil de sécurité des Nations Unies demandait à Israël d’avoir des frontières « sûres et reconnues », et ne demandait pas non plus à Israël de céder « toutes » les terres reprises en 1967.
La Commission Levy, dirigée par l’ancien juge de la Cour suprême israélienne Edmund Levy, a déterminé qu’après qu’Israël a repris les territoires de Judée-Samarie que la Jordanie avait illégalement occupé de 1948 à 1967, « cela a rétabli le statut juridique du territoire à son statut d’origine, c’est-à-dire le territoire désigné comme le foyer national du peuple juif, qui a conservé son « droit de possession » pendant la période de contrôle jordanien, mais a été absent de la région pendant un certain nombre d’années en raison de la guerre qui y a été forcée, mais est depuis revenu. »
Il y en a qui ont réclamé, comme solution unique et simple, un retour immédiat à la situation telle qu’elle
était le 4 juin 1967 [...] Ce n’est pas une prescription pour la paix, mais pour de nouvelles hostilités. » - Le président des États-Unis, Lyndon Johnson, 19 juin 1964.
« Le développement du foyer national juif en Palestine... n’est pas l’imposition d’une nationalité juive
aux habitants de la Palestine dans son ensemble, mais le développement de la communauté juive existante [...] le peuple juif [...] se trouve en Palestine de plein droit et non dans la souffrance. » - Premier ministre britannique Winston Churchill, 1922
Il y a 22 États arabes, couvrant de vastes terres. Alors qu’Israël est un État confetti sur le plan géographique et démographique. Israël représente, sans les zones « occupées » de Cisjordanie, de Jérusalem-est et du plateau du Golan 20770 km² est actuellement (en incluant ces territoires mais sans la bande de Gaza) 27 789 km2 dont 12 000 km2 occupé par le désert du Néguev.
Dans ses frontières de 1948 cela représente 2 fois le territoire du département de la Gironde, et moins de 3 fois actuellement. Comparé à l'ensemble du territoire occupé par le monde arabe (13, 3 millions de km2) cela représente respectivement dans ses frontières initiales (0,15%) et dans ses frontières actuelles (0,21%). Autrement dit un grain de sable.
De même, du point de vue démographique : la population israélienne en 2022 compte 9 600 000 habitants dont 74,1% de juifs soit 7 113 000 d’habitants soit 1,65 % de l’ensemble de la population arabe mondiale qui est de 430000 000 d’habitants.
La population juive mondiale de 13 000 000 d'habitants représente quant à elle 0,19% de la population musulmane mondiale (1 575 000 000 d’habitants).
De plus Israël possède une vulnérabilité importante sur le plan militaire à savoir un manque de profondeur géographique indispensable à une réaction appropriée en cas d'attaque. En effet à son point le plus étroit, la largeur est-ouest de son territoire actuel n’est que de 30 km et de 55 km au point le plus large. Le plan de partage initial de l’ONU aurait d’ailleurs fait d’Israël sur 14 000 km2 (l’équivalent de la superficie de l’Ile de France) un pays pratiquement impossible à défendre. Pour sa survie militaire Israël doit s’étendre jusqu’au Jourdain.
Les États arabes combinés avec l’Iran sont plus de 710 fois plus grands que le petit État juif d’Israël.
Les communautés juives israéliennes (a/k/a « colonies ») ne représentent qu’environ 2 % de la Judée-Samarie. Depuis 1993, la construction se fait à l’intérieur des limites des limites des établissements existants. Les « établissements » ne sont pas un « obstacle à la paix ».
En 1988, la Jordanie a renoncé à toute revendication en Judée-Samarie et à Jérusalem-Est. Le Traité de paix Israël-Jordanie de 1994 a reconnu le Jourdain comme la frontière internationale.
Les accords d’Oslo (1993-1995), signés par l’Organisation de libération de la Palestine, reconnaissent la juridiction territoriale d’Israël sur les « colonies ». Oslo n’a jamais parlé d’un État arabe palestinien.
Il est grand temps de mettre fin au mythe de l’« occupation ».
En 1937, 1947, 2000 et 2008, les Arabes palestiniens ont rejeté les propositions généreuses d’établir un État arabe dans certaines parties de la zone désignée pour la patrie juive. Au lieu de cela, les Arabes palestiniens ont maintenu leur objectif génocidaire de détruire et de remplacer tout Israël, et ont institué la guerre, la terreur et les boycotts anti-juifs.
L’Autorité palestinienne, le Hamas et leurs partisans continuent de perpétuer le mythe de l’« occupation »
israélienne comme prétexte pour « justifier » le terrorisme, en tentant de transformer les terroristes arabes en « combattants de la liberté », en promouvant la violence plutôt que la paix, éviter les négociations de paix avec Israël, promouvoir les boycotts antisémites et nettoyer ethniquement tous les juifs des terres juives souveraines que l’Autorité palestinienne et le Hamas cherchent à saisir.